Certains membres de notre collectif se sont rendus le 1er mai au Bois de la Cambre pour observer le déroulement de "La Boum 2", annoncée par les jeunes du collectif "L' Abîme".
Ce dont ils ont été les témoins de première ligne les a amenés à adresser, par courrier électronique en date du 5 mai 2021, une lettre circonstanciée aux membres du Conseil communal de la ville de Bruxelles, avec copie à Madame Verlinden, Ministre de l'Intérieur, à l'Inspection générale de la Police, au Conseil de la zone de police Bruxelles-Ixelles et à Monsieur Magnette, Président du parti socialiste.
Cette lettre débute ainsi :
" Madame la Conseillère,
Monsieur le Conseiller,
Nous vous écrivons en notre qualité de membres du collectif Lawyers4democracy qui défend le respect de l'état de droit et des libertés fondamentales dans le cadre de la gestion de la crise covid-19.
Tous les signataires de la présente lettre se sont rendus au Bois de la Cambre et à ses alentours ce samedi 1er mai pour observer le déroulement des événements qui y étaient annoncés.
Ce dont nous avons été les témoins de première ligne dépasse tout ce que nous aurions pu imaginer dans un pays démocratique et plus particulièrement en Belgique.
Nous souhaitons tout particulièrement attirer votre attention, en votre qualité de conseillère/conseiller communal(e), sur les faits suivants : ..."
Pour lire toute la lettre, en versions FR ou NL, il est possible de la télécharger ici :
Actions judiciaires :
Afin de permettre aux victimes des violences policières commises le 1er mai dernier dans le cadre de "La Boum 2" d’obtenir la réparation de leur dommage, certains avocats de notre collectif préparent une action en responsabilité civile et une action pénale avec dépôt de plainte entre les mains du juge d’instruction.
Pour en savoir plus, prière de contacter :
Maître Séverine Evrard
Avocate et médiatrice agréée
Cabinet ACCORD MAJEUR
+32 (0)496 30 98 34
severine.evrard@accordmajeur.be
www.severine-evrard.be
www.accordmajeur.be
Drève du Sénéchal 19, 1180 Bruxelles
N'hésitez pas à en parler aux personnes de votre entourage qui pourraient être intéressées par de telles actions.
NB : Nous attirons votre attention sur le fait qu’il y aura un choix à faire, pour chaque victime, entre la voie civile ou la voie pénale de manière à éviter l’application de l’adage « le pénal tient le civil en l'état ».