Concernant le projet de "Coronapass" ou "Covid safe ticket", le collectif a réalisé, en collaboration avec le collectif Covid Rationnel, une analyse détaillée des propositions du gouvernement belge, intitulée "Le Coronapass ou le « Covid Safe Ticket », une fausse bonne idée?"
Cette analyse, qui fait le point sur les implications scientifique, éthique et juridique d'un tel projet, débute ainsi :
" Depuis quelque temps, on avance de manière récurrente l’idée qu’il suffirait d’un coronapass pour certifier son statut immunitaire envers le SARS-CoV-2. On pourrait ainsi se rendre à un match de football, un concert, voire au restaurant. Ce feu vert serait obtenu soit par vaccination, soit par preuve d’infection récente, soit par test PCR ou antigénique négatif récent. Pour l’instant, outre la proposition d’un certificat EU covid-19 pour voyager en Europe qui est débattue au niveau européen, une proposition de “Covid safe ticket” est mise sur la table par le gouvernement belge. Il s’agit d’un coronapass qui conditionnerait l’accès aux événements d’une certaine ampleur.
Nous détaillons ici scientifiquement, éthiquement et juridiquement pourquoi il s’agit d’une fausse bonne idée et que la seule solution raisonnable est de tout rouvrir progressivement, à condition que les personnes à risque soient responsabilisées et puissent être protégées (vaccin, tests rapides, isolement, gestes barrières, …)."
Pour accéder à l'analyse complète : https://covidrationnel.be/2021/05/17/le-coronapass-ou-le-covid-safe-ticket-une-fausse-bonne-idee/
(14.07.2021) Accord de coopération entre l'Etat fédéral, la Communauté flamande, la Communauté française, la Communauté germanophone, la Commission communautaire commune, la Région wallonne et la Commission communautaire française concernant le traitement des données liées au certificat COVID numérique de l'UE et au COVID Safe Ticket, le PLF et le traitement des données à caractère personnel des travailleurs salariés et des travailleurs indépendants vivant ou résidant à l'étranger qui effectuent des activités en Belgique.
Objectifs généraux
A propos du Covid Safe Ticket :
A) Les personnes responsables du contrôle d’accès de l’événement de masse et de l’expérience et au projet pilote
B) Le personnel d’une entreprise de gardiennage ou d’un service interne de gardiennage.
VISITEURS : à savoir les personnes qui entrent dans l’une des installations et activités où la lecture d’un CST peut leur être demandée. Cela concerne les personnes qui visitent l’établissement ou l’activité que les personnes qui les accompagnent.
Les visiteurs ne comprennent pas comme stipulé ci-dessus l’organisateur, le gestionnaire, le personnel, les travailleurs indépendants ou bénévoles ou toute personne qui (i) se propose de recevoir des soins ; (ii) participe ou est impliquée dans la prestation de soins et que de ce point de vue peut être identifiée par la direction ou de l’organisation de ces établissements ou facilités ou (iii) qui doit avoir accès à l’installation en raison d’une nécessité découlant de la prestation de services ou de soins et dans la mesure où ces personnes sont connues de l’installation.
Les établissements et facilités pour lesquels l’utilisation du CST peut être appliquée : il s’agit d’une énumération exhaustive des établissements et facilité. Ces établissements et facilités sont les suivants :
Le certificat COVID numérique de l’UE ou le CST généré par le titulaire ne peut être lu qu’exclusivement au moyen du module CST de l’application COVIDScan et le document d’identité peut être demandé pour vérification, par les personnes suivantes :
1° les personnes chargées du contrôle d’accès à l’événement de masse ;
2° les personnes chargées du contrôle d’accès à l’expérience et au projet pilote ;
3° les personnes chargées du contrôle d’accès au dancing ou à la discothèque ;
4° les personnes chargées du contrôle d’accès aux congrès, aux foires commerciales ou les personnes chargées du contrôle d’accès aux établissements appartenant au secteur culturel, festif et récréatif ;
5° à défaut des personnes visées au 4°, les gestionnaires et directeurs des établissements et facilités pour lesquels l’utilisation du CST peut être appliquée, ainsi que leur personnel dans la mesure où il est déployé sur une base exclusive et chargé du contrôle du CST ;
6° le personnel d’une entreprise de surveillance ou d’un service de surveillance interne
Des sanctions pénales sont prévues : pour les visiteurs de 50 à 500 euros d’amende ; pour les organisateurs de 50 à 2500 euros d’amende. Outre les sanctions pénales, l’ordonnance donne la possibilité pour les Bourgmestres d’imposer une fermeture administrative.
Le présent accord de coopération n’empêche pas les organisateurs d’événements de masse et d’expériences et de projets pilotes de prendre les mesures sanitaires appropriées et/ou applicables et de les imposer à leurs collaborateurs, bénévoles, leur personnel et leurs invités qui ne sont pas des visiteurs de l’événement ou du projet.